Depuis le début 2023, les décisions prises par la Chine ont mené le marché du cuivre à connaître toutes sortes de fluctuations. Du record de prix, jusqu’à une forte baisse, l’indice de prix du cuivre n’a cessé de bousculer les marchés financiers. La demande, quant à elle, était fortement dictée par les besoins de l’État chinois. 

Dans cet article, nous revenons sur tous les détails de ces diverses fluctuations ainsi que sur l’inévitable épuisement des ressources minières. Cette année un peu folle confirme que  le recyclage semble être la voie inévitable pour continuer à consommer du cuivre.  

Les prix font le yoyo

En 2023 encore, le prix du cuivre a connu de nombreuses fluctuations. En janvier, il battait des records sur le marché londonien à 9 124,5 dollars la tonne¹, un prix qui n’avait pas été atteint depuis plus de sept mois. Un prix largement dicté par la politique du premier consommateur mondial : la Chine. En effet, le record observé en janvier était directement lié à la réouverture du pays et la fin de sa politique Zéro Covid. À cette période, le pays souhaite relancer son économie et consomme du cuivre en quantité. Les cours s’affolent.

En mai, la tendance s’inverse, le prix du métal rouge chute et perd 14 %² de sa valeur. Une décroissance qui amène le cuivre à son  prix le plus bas depuis novembre 2022, soit 8 000 dollars la tonne. Encore une fois, on retrouve la Chine à l’origine de cette évolution. Cette fois, le pays freine sa demande, entraînant une décroissance. 

Depuis, le cuivre retrouve toutes ses couleurs. Porté par la baisse de l’inflation américaine, la dépréciation du dollar ainsi qu’une hausse de la demande, le prix continue d’augmenter jusqu’à atteindre 8 719,50 dollars en juillet 2023³. 

Aujourd’hui, le cours du cuivre continue de progresser et le stock LME est au plus haut depuis le début de l’année. Les principales raisons de cette hausse sont le démarrage difficile des bâtiments CEE ainsi que les taux d’intérêts élevés. 

Une demande liée à la transition énergétique et des stocks à la traîne 

Approfondissons les raisons de cette hausse de demande du cuivre. La transition écologique en est l’un des facteurs principaux. Le cuivre est au cœur des équipements pour les énergies renouvelables et de la fabrication des véhicules électriques. Selon l’Agence internationale de l’énergie⁴, la consommation mondiale de cuivre s’élevait à 5,7 millions de tonnes en 2022, elle devrait atteindre 17,56 millions en 2050 pour soutenir la transition énergétique. 

Il y a une ombre au tableau : les stocks de cuivre ne permettent pas de répondre à une telle consommation mondiale. En plus de l’épuisement des stocks, l’ouverture de nouvelles mines d’extraction est compromise par des coûts d’exploitation en augmentation ainsi qu’une teneur en cuivre des minerais qui diminue (on estime qu’elle tourne autour des 0,45 % actuellement⁵). L’extraction minière n’est donc plus une solution viable pour répondre à l’ensemble des besoins de la consommation mondiale. Seule alternative : le recyclage. 

Le cuivre recyclé pour répondre aux besoins croissants 

Cette rareté annoncée du cuivre pourrait faire exploser son prix. Certains spécialistes estiment que le tarif  pourrait s’envoler au-delà des 12 000 dollars la tonne. Pour éviter cette situation de crise, une solution s’impose d’elle-même :  augmenter le cuivre disponible sur le marché grâce au cuivre recyclé. Des recycleurs spécialistes de la valorisation des métaux savent produire du cuivre pur à 99,90 %. Ce matériau recyclé possède tous les atouts pour satisfaire les besoins des industriels de l’automobile ainsi que les producteurs d’énergie propre. 

Chez Sorevo Environnement, nous recyclons des câbles de cuivre selon un procédé conçu par nos soins depuis plus de 10 ans. Grâce à des étapes précises et maîtrisées, telles que le cisaillage ou le broyage, nous produisons un cuivre recyclé qui n’a rien à envier au cuivre primaire.