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Le cuivre prêt à passer au vert

Juil 13, 2023

En août 2021, l’aciériste suédois SSAB livrait 25 tonnes d’acier vert au constructeur Volvo. L’originalité de ce matériau ? Il était produit sans énergie fossile par réduction du minerai de fer à l’hydrogène, un procédé alimenté par de l’électricité renouvelable. Une première à cette échelle.

La production de telles matières premières dites “vertes” reste encore exceptionnelle. Pourtant la crise climatique actuelle impose qu’elle se généralise. Au-delà de l’acier, les industriels doivent consommer des matières premières produites de manière plus écologique. Après l’acier vert, voyons ce qu’il est possible d’envisager pour le cuivre. 

Cuivre vert ou cuivre plus vert ?  

Il est devenu habituel de qualifier de “vert” tout matériau plus écologique. On parle ainsi d’énergie verte pour parler d’énergies plus respectueuses de la planète. 

Dans le cas du cuivre, il faut préciser les choses. En effet, on parle parfois de cuivre vert quand celui-ci s’oxyde et prend la couleur vert-de-gris. Rien à voir avec un quelconque caractère écologique. 

Dissipons donc tout malentendu et oublions le vert-de-gris. Dans cet article, nous appellerons cuivre vert le cuivre produit de façon plus écologique

Comment rendre le cuivre plus vert ? 

Afin de décarboner la production du cuivre, on peut jouer sur plusieurs tableaux  : 

  • Limiter le transport : acheter du cuivre auprès de fournisseurs lointains alourdit le bilan environnemental du matériau, du fait de l’empreinte carbone des moyens de transport. En revanche, opter pour un “sourcing” de proximité contribue à rendre le cuivre plus vert. 
  • Privilégier le cuivre recyclé : celui-ci évite l’extraction de minerai, très énergivore, et l’épuisement des ressources naturelles. De nombreux recycleurs français offrent ainsi aux entreprises un cuivre “local” respectueux de l’environnement. Ce matériau provient du recyclage de câbles de cuivre selon des procédés de valorisation  propres à chaque recycleur.
  • Réduire  l’empreinte carbone du recyclage  : certains processus de valorisation  sont plus vertueux que d’autres, avec une attention portée à l’émission de gaz à effet de serre. Il est donc pertinent de se renseigner sur les engagements environnementaux des  fournisseurs de matières premières secondaires issues du recyclage. 

Le rôle des recycleurs vis-à-vis du cuivre vert  

Les recycleurs s’affirment comme une filière viable pour la production de cuivre vert. Avec un processus de valorisation efficace de câbles électriques et d’autres éléments en cuivre, ils peuvent délivrer une qualité comparable au cuivre primaire. Avec une empreinte carbone moindre, évidemment.

Ainsi, en tant que recycleur français, Sorevo Environnement rachète des câbles électriques aux professionnels et particuliers afin d’en extraire le cuivre, avec un procédé efficace et optimisé. 

Après un premier contrôle qui détermine la conformité du lot, les câbles sont regroupés par catégorie aux caractéristiques identiques. Ils sont ensuite pré-broyés et réduits en fragments de 10 à 100 mm. Des séparateurs magnétiques isolent la part de fer contenu dans les câbles. Le broyage extrait le cuivre de son enveloppe plastique, avant sa transformation et sa restitution sous forme de grenaille. En fin de ligne, un contrôle qualité au spectromètre de masse garantit une pureté du cuivre de 99,99 %. 

Recyclé, produit localement, issu d’une valorisation sobre en énergie : le cuivre produit par les recycleurs coche ainsi toutes les cases du cuivre vert.

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